jeudi 3 mai 2012

Jour 3 : Higashi no Eden (Paradis de l'est)


Réveil vers 10h, Petit déjeuner, parlotte avec Antoine. Il assiste aujourd'hui à une pièce de théâtre traditionnelle japonaise, Kyogen, avec son amie, je vais donc continuer mes pérégrinations dans Tokyo, avec comme objectif du jour le Palais impérial, et surtout, ses jardins.
Je pars vers midi sous une pluie toujours battante, mais grâce à la pèlerine en tissu imperméable, je gagne en vêtements secs... ce que je perd en crédibilité. Non seulement le ridicule ne tue pas, mais en plus, il nous évite d'être trempé comme une soupe.
Après une heure et demie de trajet, me voici en gare de Tokyo. Un visionnage de carte intensif, et je me dirige vers Marunouchi, un quartier d'affaire proche de la gare, avec des grands buildings plein de centres commerciaux et de bureaux. Ce fut un des premiers quartiers d'affaire de la ville, et la gare de Tokyo et son style un peu vieillot, tout en briquette rouge, fait un peu exception dans ce paysage moderne. 


Parvis d'un immeuble, Marunouchi


Le Tokyo Palace Hotel

Une photo représentant parfaitement les contrastes entre modernité et traditions au Japon



Une dalle bordant l'enceinte du Palais impérial






Je m'arrête en passant dans une grande galerie couverte où se joue un concert de trois filles : Percus, violon, piano. Très sympathique, je m'assois à la terrasse d'un café pour les écouter tout en mangeant quelques friandises de viande séché et en buvant un thé... pas terrible. Je reste pour les trois quarts d'heure du concert, puis je me décide à bouger un peu car la pluie s'est arrêtée.
Le Palais impérial et ses jardins se trouvent à à peu près un kilomètre de là, en plein cœur de la ville, planté dans un poumon de verdure et d'espace absolument sidérant dans la cité où tout est entassé. Je visite et j'apprécie ces édifices datant d'un autre temps et qui contraste avec les grattes ciels alentour. Je passe alors la porte Otemon, pour me retrouver dans le jardin de l'est (Higashi no gyoen), un paradis perdu en plein centre de Tokyo. La bruine fine et la musique dans mes oreilles (La BO de l'anime Mushishi, un condensé de l'esprit japonais retranscrit en blanches et noires) créent une ambiance très particulière, propice à la détente et à la sérénité, ainsi qu'au voyage dans un monde plein de mystère et de poésie. Je reste jusqu'à la fermeture du parc, me promenant au ralenti et prenant des photos. Quand je sors, il est 16h30, et le temps m'a semblé complètement distordu. Je me balade tranquillement sur le bord des douves.

 


La maison de thé de la cour impériale



 






Je commence à avoir mes repères ici, à prendre mon rythme, mes habitudes. Il est 17h 40 quand je monte dans le shinkansen pour Omiya. Le shinkansen, c'est la Rolls des trains japonais. D'un confort inégalé (les places en première de notre TGV national sont bien petites en comparaison de celles de la classe éco du Shinkansen), d'une rapidité bien pratique, il a aussi l'avantage d'être gratuit grâce à mon Japan Rail Pass, un abonnement spécial pour les touristes étrangers. Il y a toutes sortes de Shikansen, des wagons à doubles étages aux trains express en passant par les formes les plus extravagantes. Je n'hésite plus, maintenant c'est un réflexe : shinkansende onegaishimaaaaaasu !! (En Shinkansen s'il vous plaît!!)



Le Shinkansen E5
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire