Chaleur moite,
étouffante ; aujourd'hui, pas de pluie au réveil. D'un bond,
je saute hors du lit, me jette dans la douche et me rue vers la
sortie. Je vais profiter de Tokyo, enfin.
Question subsidiaire :
Que font les tokyoïtes pendant la golden week ? Réponse :
Ceux qui ne partent pas en vacances vont au parc de Ueno, et à
Asakusa. Et évidemment, ce sont mes destinations. Du monde, du
monde, du monde.
J'arrive à Ueno par le
train, le parc est juste à la sortie de la gare. Je parcours les
allées d'arbres qui apportent un peu de fraîcheur, et prends le
chemin des choses intéressantes, c'est à dire le sanctuaire
Toshogu... fermé pour rénovation. Cependant je découvre juste à
côté un petit jardin traditionnel spécialiste des chrysanthèmes.
Très agréable et bien frais. Il y a peu de monde, et je
photographie à loisir les jolies fleurs, très bien mises en valeur
par un arrangement paysager des plus typiques.
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Chrysanthèmes | |
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Genre d'orchidée |
Je poursuis mon chemin
vers le fond du parc où il y a un zoo... gratuit aujourd'hui !!!
Yahoo !! Ca a du bon le fête des enfants !! Par contre la
gratuité de l'attraction attire un foule plus qu'abondante, et il en
est difficile de circuler dans le parcours pour admirer des animaux à
la morphologie bizarre ou donc la réputation n'est plus à faire.
Ainsi devant le trop plein d'humain devant son enclos, je me résigne
à ne pas photographier le panda. La promenade est pourtant
sympathique, avec un tas de bestioles de tout genres. J'aime bien les
zoo en fait. Et celui là est vraiment grand.
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Le lac dont la floraison des lotus a lieu d' août à septembre |
Quand je sors 13h ont
sonné. Je passe au mémorial de la bataille de 1868, qui décida la
fin du shogunat et le début de la restauration de Meiji. Non loin,
un duo de japonais joue de la musique des Andes (!?). Vraiment
étrange.
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Les bolitos japonais |
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Mémorial de la bataille de Tokugawa |
Retour à la gare de là
je descends à pied l'avenue d'Asakusa vers les temples de Tokyo, et
accessoirement les lieux les plus touristiques. Je m'arrête dans un
sanctuaire de quartier pour y faire une prière. D'abord , on se lave
les mains et la bouche au bord du bassin, puis on tire la corde pour
et on tape dans ses mains pour appeler les kamis. Les sanctuaires de
quartier c'est beaucoup plus sympa que les endroits plus connus, plus
authentique en somme.
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Sanctuaire de quartier |
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Rue typique de Tokyo |
Je reprends mon chemin pour Asakusa. Y'a plein
de blancs là-bas, ça fait 3 jours que j'en vois presque pas, ça
fait bizarre d'un coup. Je me balade en touriste parmi les touristes.
Je mets ma tête dans la grosse marmite pleine d'encens qui doit
guérir les endroits douloureux à l'entrée du Sensoji, le grand
temple de Tokyo. Puis je rentre. J'y
achète un talisman pour le « good business » et un
chapelet bouddhiste, et je vais me promener dans les jardins du
temple... sous le retour de la pluie. Devant l'entrée du temple, se
trouve Kinarimon, une gigantesque porte avec une lanterne rouge qui
se trouve être la même que celle figurant sur les « Cents vue
d'Edo », du peintre Hiroshige, et qui est à ce jour un des
vestiges les plus anciens de Tokyo, et l'une des seules choses ayant
résisté au tremblement de terre de 1923 et aux bombardements
américains.
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Lanterne du Kinarimon |
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Senso-ji |
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Intérieur du temple |
Je retourne en gare de
Ueno, la pluie s'est arrêtée et je prends la direction par la ligne
de train Yamanote (un genre de périph de Tokyo en train) vers
Akihabara, le quartier électrique, royaume des geeks japonais et de
la technologie. Changement complet d'ambiance : Gothic lolitas
haranguant la foule pour distribuer des flyers, musique pop sur le
trottoir, écrans géants, magasins de jeux vidéos et de matériel
électronique. Je déniche un belle boutique spécialisé en
retrogaming, et acquiert ainsi une Gameboy color bien conservée. Il
est temps de rentrer, mon Shinkansen m'attend.
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